ACTU

février 2024

Workshop : VIVRE PLUS NOMBREUX DANS LES VILLAGES MARSEILLAIS

Du 5 février au 9 février 2024, les enseignants de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille (ensa•m), l’Ecole nationale supérieure de paysage (ENSP) et l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional (IUAR) d’Aix-Marseille université ont organisé un workshop en partenariat avec la Ville de Marseille pour accompagner la ville et les acteurs publics sur des enjeux d’intensification urbaine.

Les noyaux villageois de La Rose, La Fourragère et de Saint-André ont été choisis pour leur intérêt stratégique dans le cadre du développement des transports en commun. S’ils sont mieux connectés par des transports collectifs lourds, peuvent-ils accueillir une population plus importante sans perdre leur qualité de vie, d’espaces publics, de paysages ? Comment concilier le besoin de construire plus de logements, tout en assurant une qualité de vie et une résilience face aux changements climatiques ?

L’AGAM a participé aux ateliers croisés d’Urbanisme, d’Architecture et de Paysage pour apporter son expertise sur les 3 noyaux villageois de La Rose, La Fourragère et Saint-André. L’objectif était d’apporter un éclairage sur ce que veux dire la cohérence urbanisme-transport, pourquoi l’organiser et comment le faire.

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WORKSHOP 2023 “VIVRE MIEUX DANS LES VILLAGES MARSEILLAIS”

Du 16 au 20 janvier 2023 c’est tenu le workshop « VIVRE MIEUX DANS LES VILLAGES MARSEILLAIS » organisé par l’ Institut Méditerranée de la Ville et des Territoires (IMVT) •

L’agam est intervenue dans le cadre des ateliers croisés d’Urbanisme, d’Architecture et de Paysage pour présenter leurs travaux sur  les noyaux Villageois Marseillais . Titre de l’intervention « Les noyaux villageois : Formes urbaines et planification ».

Parce que mal desservis, mal équipés et dotés d’un parc de logements vieillissant, les noyaux villageois situés en frange Nord de la ville souffrent d’un désintérêt de la part des habitants qui ont préféré soit l’attrait du centre-ville, soit celui d’un jardin dans un tissu pavillonnaire diffus. Fort de ce constat, il est proposé aux étudiants de réfléchir durant une semaine avec les acteurs de la ville, et de proposer des actions à différentes échelles, de celle urbaine et paysagère jusqu’à celle de l’habitat, pour rendre ces lieux accueillants.

Ces villages recèlent déjà des atouts, qu’il faudra identifier. « Inventés » par la ville lorsqu’elle est devenue industrielle, ils ont été au cœur d’un mode de vie marseillais, marqué par la double résidence, et qui finalement ne veut pas vraiment choisir entre ville et campagne. A l’heure où cette ville pourrait devenir invivable, trop chaude, comment les faire évoluer, leur permettre d’être résilients ? Les travaux menés sur le centre-ville dans cette perspective de résilience peuvent-ils se déployer aussi ici ?

Enfin, si ce mode d’habiter villageois se renouvelle, se transforme, comment peut-il contribuer à l’urbanisme marseillais dans son ensemble ? Comment ces lieux peuvent répondre au besoin de logements, d’espaces publics, d’espaces de nature ? La ville doit-elle, ici aussi, s’intensifier ?

Les 90 étudiants ont donc travaillé sur un sujet clé pour le territoire marseillais, celui du devenir de ses noyaux villageois dans un contexte d’accélération du dérèglement climatique, en ciblant particulièrement les quartiers des Aygalades, de Saint-Louis, de Sainte-Marthe et de Saint-Joseph. Leurs travaux, réalisés dans un délai très court, n’ont pas de visée opérationnelle, mais nourrissent la réflexion de tous les acteurs qui pensent et agissent pour la résilience et la qualité de vie de cette ville.

Enseignants: Hélène Reigner, Nicolas Persyn, Susanne Otto, Cécile Frappat, Etienne Ballan, Jean Baptiste Lestra, Mathieu Leborgne, Jérôme Apack, Delphine André