FNAU

La 46ᵉ rencontre nationale des agences d’urbanisme, accueillie à Strasbourg les 15, 16 et 17 octobre dernier, a posé un regard renouvelé sur la place de l’eau dans notre société et nos territoires, interrogeant nos rapports aux vivants humain, animal et végétal. Nous avons débattu d’une question essentielle : comment faire de l’eau un levier de cohésion territoriale et d’adaptation au dérèglement climatique, comment imaginer un récit pour tous les vivants ?

Ces réflexions s’inscrivent dans la continuité des précédentes rencontres de la Fnau, notamment à Clermont-Ferrand et à Saint-Omer, qui avaient mis en lumière le rôle décisif des approches culturelles, citoyennes et sensibles dans la fabrique territoriale. À Strasbourg, ce récit collectif s’est prolongé en convoquant l’histoire, les modes de vie, la place du vivant et les identités culturelles pour imaginer un dessein où l’eau redevient un bien commun, un vecteur de lien. Les échanges, nourris par des tables rondes et des ateliers in situ, ont abordé des sujets aussi variés que faire cohabiter les usages de l’eau, préserver et sanctuariser la biodiversité, habiter sur l’eau, vivre avec les ports, concilier production d’énergie et cours d’eau vivants. Autant de thèmes qui rappellent que penser l’eau, c’est imaginer un avenir fécond avec l’eau, dans toutes ses formes.

Dans ce cadre, l’AGAM, en partenariat avec le Port de Marseille Fos, a coanimé l’Atelier 5 : « Réamarrer le port à la ville : de la concurrence à la cohabitation des usages », Une session dédiée à la reconquête des interfaces portuaires et urbaines, pour imaginer une cohabitation harmonieuse des fonctions et des usages.